Des archéologues ont mis au jour en Suède le squelette d’un chien vieux de près de 5 000 ans, enterré aux côtés d’une dague en silex, dans une tourbière. Cette découverte exceptionnelle apporte un nouvel éclairage sur les pratiques rituelles de l’Âge de pierre en Scandinavie.
Le corps de l’animal, soigneusement disposé, ne présente aucune trace de violence. La présence de la dague, déposée volontairement, suggère un acte symbolique plutôt qu’un simple enfouissement. Pour les chercheurs, il pourrait s’agir d’un rite funéraire, témoignant du statut particulier accordé aux chiens au Néolithique.
Déjà considérés comme compagnons de chasse ou de protection, les chiens occupaient probablement une place importante dans les croyances spirituelles des communautés préhistoriques. L’environnement humide de la tourbière a permis une conservation remarquable des restes, offrant de précieuses informations sur cette période encore largement méconnue.
Les analyses se poursuivent afin de mieux comprendre la signification de cette sépulture singulière, qui pourrait révéler un lien étroit entre l’homme, l’animal et les rituels de l’époque.


