La princesse du peuple, icône intemporelle de l’élégance et du courage, a désormais son double de cire au célèbre Musée Grévin. Lady Diana, décédée tragiquement en 1997, rejoint ainsi les rangs des figures légendaires immortalisées dans l’un des musées les plus emblématiques de la capitale.
La statue, dévoilée récemment, reproduit avec une précision saisissante la silhouette légendaire de Diana dans sa célèbre « robe de la vengeance », portée lors d’un gala marquant sa carrière publique. Les visiteurs pourront admirer les détails minutieux : le drapé de la robe, le sourire doux mais déterminé de la princesse, et ce regard si caractéristique qui continue de captiver le monde.
Son inauguration coïncide avec les 30 ans d’une interview explosive accordée par Lady Diana à la BBC le 20 novembre 1995. « Nous étions trois dans ce mariage », avait-elle alors déclaré, en référence à la maîtresse de Charles, Camilla, qui deviendra sa deuxième épouse. Diana avait, de son côté, reconnu une liaison. Depuis, cet entretien a suscité de vives critiques, notamment pour les méthodes trompeuses employées par le journaliste Martin Bashir afin de gagner la confiance d’une princesse déjà fragilisée par le doute.

Pour les créateurs du musée, cette arrivée représente bien plus qu’une simple sculpture. « Nous voulions capturer l’essence de Lady Diana : sa grâce, sa force, et surtout son humanité », explique l’un des sculpteurs. Le processus de création a nécessité plusieurs mois de recherches, d’entretiens avec des proches et de reproductions minutieuses pour restituer au mieux la personnalité de la princesse. Le projet avait été initialement envisagé avant sa mort, mais abandonné, avant d’être réenclenché récemment.
« Diana reste une figure majeure de la pop culture mondiale, célébrée pour son style, son humanité et son indépendance. Elle incarne ce mélange unique de tradition, de modernité et d’influence culturelle », souligne le musée de cire. De son vivant, Lady Di fascinait déjà ; aujourd’hui encore, elle inspire artistes, créateurs, féministes et jeunes générations, jusqu’à TikTok, où ses tenues, ses discours et ses engagements humanitaires sont massivement repris.
Le musée Grévin profite de l’occasion pour compléter sa galerie royale : le roi Charles III et la reine Elizabeth II y figurent également, tandis que la reine Camilla n’est pas représentée, laissant la place à Diana dans l’espace des icônes britanniques.
Avec cette entrée, le musée Grévin enrichit sa collection d’une figure qui dépasse les frontières et les générations. Lady Diana n’est plus seulement un souvenir de l’histoire britannique ; elle devient un visage vivant et accessible, à contempler et à célébrer au cœur de Paris, et un symbole intemporel d’élégance, d’humanité et de courage.
Pourquoi sa statue avait été refusée pendant des décennies
Le projet de statue de cire de Lady Diana au musée Grévin avait été envisagé de son vivant, mais il avait été abandonné. À l’époque, plusieurs facteurs expliquaient ce refus : la famille royale, soucieuse de préserver l’image et la vie privée de la princesse, n’avait pas donné son aval officiel, et le musée lui-même hésitait à représenter une figure encore très récente et controversée dans l’actualité internationale.

Selon le musée, la prudence tenait aussi à l’impact médiatique : « À l’époque, Lady Diana était au centre de toutes les attentions, et il nous semblait prématuré de figer son image dans une statue de cire », confie un membre de l’équipe de création. Le décès tragique de la princesse en 1997 a encore retardé le projet, et ce n’est qu’aujourd’hui, après des décennies de réflexion, que le musée a pu concrétiser cette sculpture, avec l’accord et la participation des proches et experts qui connaissent le mieux Diana.
Aujourd’hui, cette statue symbolise non seulement l’hommage à une icône mondiale, mais aussi la capacité du musée à revisiter l’histoire avec sensibilité et respect, offrant aux visiteurs une rencontre intime avec l’une des figures les plus marquantes de la fin du XXᵉ siècle.


