À quelques jours des élections législatives prévues le 8 septembre, la Norvège se trouve au cœur d’une controverse internationale. Le gouvernement norvégien a récemment décidé de se désengager de sa participation dans le constructeur Caterpillar, invoquant l’utilisation de ses équipements dans les territoires occupés par Israël. Cette décision a provoqué une réaction ferme de l’administration Trump, qui a exprimé sa préoccupation quant à l’impact potentiel sur les relations bilatérales.
Cette situation a également ravivé les tensions internes, notamment autour du fonds souverain norvégien, le plus important au monde, avec plus de 1 000 milliards d’euros d’actifs. Des manifestations ont eu lieu devant le siège de Norges Bank à Oslo, certains militants accusant le fonds d’investir dans des entreprises opérant dans les colonies israéliennes.
Le Premier ministre Jonas Gahr Støre, en campagne pour sa réélection, a défendu cette décision comme étant conforme aux principes éthiques du pays. Toutefois, l’opposition, menée par Erna Solberg, a critiqué ce choix, le qualifiant de “politique étrangère irresponsable” et de “risque pour les relations avec les États-Unis”.