Les téléphones portables interdits dans les écoles suédoises à partir de 2026 Le gouvernement suédois propose un plan de réduction d'impôts massif pour relancer l'économie. Vaccination contre le virus RS : le programme avancé pour les femmes enceintes dès octobre. Banque : MoneyGram suspend les transferts d'argent en zone CEMAC. L'Éthiopie inaugure le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique. Diplomatie : le Tchad ferme ses ambassades en côte d'ivoire, au Gabon et en Turquie Présidentielle 2025 au Cameroun : Des émissions de débat politique menacées de suspension. Prix ​​Goncourt 2025 : L'Afrique francophone en force dans la première sélectione. Élection présidentielle en Côte d'Ivoire : les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam rejetées Le gouvernement suédois abaisse l’âge de la responsabilité pénale à 13 ans. Eurovision 2026 : Le spectre du boycott plane sur la compétition Vol spectaculaire d'un bracelet en or de 3000 ans appartenant au pharaon Amenomope au musée du caire en Égypte. Élections en Norvège : Le Parti travailliste du Premier ministre Jonas Gahr Støre arrive en tête des élections législatives avec 28,2 % des suffrages Le gouvernement Danois veut dissuader la Russie avec des armes de précision à longue portée Une cyberattaque d'envergure secoue la Suède. Près de 2 millions de personnes touchées. Le plus haut sommet de Suède rétrécit et atteint une altitude record Magne, l’ordinateur quantique danois qui veut dépasser le monde Surfboard Payments révolutionne le paiement sans contact via iPhone Le suédois Andreas Almgren rejoint le comité d’athlètes de World Athletics. "La langue est un facteur de pouvoir que nous ne pouvons pas enlever aux enfants" Simona Ohamsson Ministre de l'Éducation suédoise. Les États-Unis en « Shutdown » au 1er Octobre 2025 L'ex-Président Joseph Kabila condamné à mort pour trahison et crimes de guerre. Une nouvelle loi sur l'Assurance Chômage en Suède (a-kassa) entre en vigueur ce 1er octobre 2025. La Su éde , la Finlande , la pologne et le Danemark renforcent leur collaboration pour lancer le projet de "mur de drones" de pointe. Le gardien de but suédois Obin Olsen, 35 ans annonce sa retraite. Cette décision fait suite à un désaccord avec le sélectionneur Jon Dahl Tomasson qui lui aurait indiqué qu'il ne serait plus le premier choix. Dès le 1er octobre 2025, la Suède adopte une législation controversée permettant à la police d’utiliser des mesures coercitives secrètes, telles que l’écoute électronique, à l’encontre des enfants de moins de 15 ans. Demon Slayer : Infinity Castle pulvérise tous les records au box - office americain avec 128,6 M de dollars Présidentielle 2025 au Cameroun : Le candidat Issa Tchiroma revendique la victoire . Le Vénézuéla tourne le dos à la Scandinavie et ferme son ambassade en Norvége.
Les téléphones portables interdits dans les écoles suédoises à partir de 2026 Le gouvernement suédois propose un plan de réduction d'impôts massif pour relancer l'économie. Vaccination contre le virus RS : le programme avancé pour les femmes enceintes dès octobre. Banque : MoneyGram suspend les transferts d'argent en zone CEMAC. L'Éthiopie inaugure le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique. Diplomatie : le Tchad ferme ses ambassades en côte d'ivoire, au Gabon et en Turquie Présidentielle 2025 au Cameroun : Des émissions de débat politique menacées de suspension. Prix ​​Goncourt 2025 : L'Afrique francophone en force dans la première sélectione. Élection présidentielle en Côte d'Ivoire : les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam rejetées Le gouvernement suédois abaisse l’âge de la responsabilité pénale à 13 ans. Eurovision 2026 : Le spectre du boycott plane sur la compétition Vol spectaculaire d'un bracelet en or de 3000 ans appartenant au pharaon Amenomope au musée du caire en Égypte. Élections en Norvège : Le Parti travailliste du Premier ministre Jonas Gahr Støre arrive en tête des élections législatives avec 28,2 % des suffrages Le gouvernement Danois veut dissuader la Russie avec des armes de précision à longue portée Une cyberattaque d'envergure secoue la Suède. Près de 2 millions de personnes touchées. Le plus haut sommet de Suède rétrécit et atteint une altitude record Magne, l’ordinateur quantique danois qui veut dépasser le monde Surfboard Payments révolutionne le paiement sans contact via iPhone Le suédois Andreas Almgren rejoint le comité d’athlètes de World Athletics. "La langue est un facteur de pouvoir que nous ne pouvons pas enlever aux enfants" Simona Ohamsson Ministre de l'Éducation suédoise. Les États-Unis en « Shutdown » au 1er Octobre 2025 L'ex-Président Joseph Kabila condamné à mort pour trahison et crimes de guerre. Une nouvelle loi sur l'Assurance Chômage en Suède (a-kassa) entre en vigueur ce 1er octobre 2025. La Su éde , la Finlande , la pologne et le Danemark renforcent leur collaboration pour lancer le projet de "mur de drones" de pointe. Le gardien de but suédois Obin Olsen, 35 ans annonce sa retraite. Cette décision fait suite à un désaccord avec le sélectionneur Jon Dahl Tomasson qui lui aurait indiqué qu'il ne serait plus le premier choix. Dès le 1er octobre 2025, la Suède adopte une législation controversée permettant à la police d’utiliser des mesures coercitives secrètes, telles que l’écoute électronique, à l’encontre des enfants de moins de 15 ans. Demon Slayer : Infinity Castle pulvérise tous les records au box - office americain avec 128,6 M de dollars Présidentielle 2025 au Cameroun : Le candidat Issa Tchiroma revendique la victoire . Le Vénézuéla tourne le dos à la Scandinavie et ferme son ambassade en Norvége.

Cameroun – présidentielle 2025 : les partisans de l’opposition prennent d’assaut les quatre coins du pays avant le verdict – bilan plusieurs morts et blessés

Les partisans du candidat présidentiel camerounais Issa Tchiroma, qui a revendiqué la victoire à l'élection présidentielle du 12 octobre, manifestent dans le quartier de New Bell, Douala, Cameroun, le 26 octobre 2025. Le panneau indique : « Nous ne voulons plus de dictature ». REUTERS/Zohra Bensemra

Le Cameroun a connu, ce dimanche 26 octobre 2025, une journée d’une intensité rare.

Alors que la Cour constitutionnelle s’apprête à proclamer les résultats officiels de l’élection présidentielle, prévue le lendemain 27 octobre, des milliers de Camerounais sont descendus dans les rues.

Ce peuple, souvent décrit comme patient, résigné ou soumis à la peur, a choisi ce jour pour dire non  non à la fraude, non au mépris, non au silence imposé.

Des foules dans les rues malgré la peur

À Douala, Garoua, Maroua, Bertoua et même Yaoundé, la mobilisation a surpris par son ampleur et sa détermination.

Des jeunes, des femmes, des travailleurs, des étudiants : tous unis par un même mot d’ordre  “Nous voulons la vérité des urnes !”

Certains portaient des pancartes aux slogans clairs : « Respectez notre vote », « Le peuple a parlé », « cela fait 43 ans, Biya doit partir on est fatigué »

Les partisans du candidat présidentiel camerounais Issa Tchiroma, qui a revendiqué la victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, manifestent dans le quartier de New Bell, Douala, Cameroun, le 26 octobre 2025. Le panneau indique : « Nous ne voulons plus de dictature ». REUTERS/Zohra Bensemra

Les manifestations, d’abord pacifiques, ont vite tourné à l’affrontement lorsque les forces de maintien de l’ordre (FMO) sont intervenues.

Gaz lacrymogènes, tirs de sommation, puis tirs réels dans certaines zones.

Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des scènes chaotiques à Douala, notamment dans les quartiers de New Bell et Bonabéri.

Des morts et des blessés : le prix du courage

Les bilans divergent selon les sources, mais plusieurs médias internationaux Reuters, AP et Al Jazeera confirment au moins quatre morts à Douala, et plusieurs blessés dans le Nord. Scandiglobalnews sur ke terrain à  Douala dans le littoral confirme que les FMO ont ouvert le feu sur des manifestants alors qu’ils croyaient qu’il s’agissait de balles blanches.

Les partisans du candidat présidentiel camerounais Issa Tchiroma, qui a revendiqué la victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, manifestent dans la ville de Bafang Cameroun, le 26 octobre 2025. Le panneau indique : « Nous ne voulons plus de dictature ». Scandiglobalnews

Les victimes tombées ce jour historique au Cameroun seraient en majorité des jeunes manifestants.

« Ils ont tiré sur nos frères, mais nous ne pouvons plus reculer », raconte un témoin à Garoua.

Les hôpitaux de Douala auraient accueilli en urgence des blessés par balles, tandis que des familles cherchent encore leurs proches.

Le gouvernement, pour sa part, parle de « débordements violents » contre les FMO et accuse l’opposition d’avoir « provoqué la rue ».

Selon une déclaration du gouverneur du littoral obtenu par scandiglobalnews, les autorités, disent que  des groupes de jeunes, répondant à « l’appel irresponsable d’un candidat à l’élection présidentielle qui s’est auto-proclamé élu », ont attaqué la brigade de gendarmerie de Nkoulouloun ainsi que les commissariats de sécurité publique du 2ème et du Gème arrondissements.

Déclaration du Gouverneur du littoral publiée dans la nuit du 26 au 27 octobre 2025

Le gouverneur affirme que les assaillants, « sous l’effet de stupéfiants et animés par des intentions criminelles », ont tenté d’incendier ces unités et de s’emparer des armes qui s’y trouvaient. Dans l’échange qui s’en est suivi, plusieurs éléments des forces de sécurité ont été blessés, et quatre personnes ont malheureusement perdu la vie.

Un peuple longtemps silencieux… qui brise ses chaînes

Ce 26 octobre marque une rupture.

Depuis des décennies, le peuple camerounais a souvent été perçu comme docile, acceptant sans broncher les décisions venues d’en haut, parfois sous l’effet de la peur, des menaces ou du découragement.

Mais ce dimanche, le silence s’est brisé.

Les partisans du candidat présidentiel camerounais Issa Tchiroma, qui a revendiqué la victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre, manifestent et brûlent les véhicules des FMO dans le quartier de New Bell, Douala, Cameroun, le 26 octobre 2025. Le panneau indique : « Nous ne voulons plus de dictature ». Scandiglobanews

Pour beaucoup, la colère de la rue est celle d’un peuple qui refuse d’être éternellement manipulé.

Des jeunes, souvent apolitiques, ont pris la tête des cortèges, défiant les forces armées avec pour seule arme leur voix et leur conviction.

« On a grandi dans la peur, mais aujourd’hui, on n’a plus rien à perdre », lance un manifestant filmé à Douala.

Les FMO face à la détermination populaire

Les forces de maintien de l’ordre ont été déployées massivement dans les grandes villes.

À Douala, la tension a atteint un niveau critique : tirs de gaz lacrymogènes, arrestations, et affrontements à plusieurs carrefours stratégiques.

Malgré les dispersions, les manifestants revenaient par vagues, criant “On ne bougera pas tant que la vérité ne sera pas dite !”

Selon des observateurs, la maîtrise de la foule a tourné à la répression, avec un usage disproportionné de la force.

Des ONG locales ont dénoncé des « violences graves » et des « arrestations arbitraires ».

La population déchire le portrait du candidat Paul Biya au pouvoir depuis 43 ans et crie de colère au rond- point Dakar à Douala. Scandiglobalnews

La veille du verdict

Alors que le pays s’endort difficilement, la tension reste palpable.

Les réseaux sociaux bruissent d’appels à la mobilisation pacifique, tandis que le gouvernement appelle au calme.

Des arrestations de leaders de l’opposition

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a récemment dénoncé les appels à manifester lancés par certains mouvements indépendantistes, les qualifiant de tentatives insurrectionnelles. Il a également annoncé l’interpellation de plusieurs individus impliqués dans ces actions.

Parmi les leaders des mouvements indépendantistes concernés, on trouve :

  • Issa Tchiroma Bakary : Président du Front social national du Cameroun (FSNC), il s’est autoproclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, contestant les résultats officiels.  
  • Sisiku Julius Ayuk Tabe : Ancien président de l’Ambazonie, une région anglophone du Cameroun, il a été arrêté en 2018 et condamné à la perpétuité pour son rôle dans le mouvement séparatiste.  
  • Ebenezer Akwanga : Président du Mouvement de libération du peuple africain (MLPA), il dirige également la branche armée, les Forces de défense du Cameroun méridional (FDCM).  

Ces leaders sont associés à des mouvements revendiquant l’indépendance des régions anglophones du Cameroun, notamment l’Ambazonie. Le gouvernement camerounais considère ces mouvements comme illégaux et a intensifié les mesures de répression à leur encontre.

Le samedi 25 octobre 2025, dans le contexte de manifestations post-électorales au Cameroun, plusieurs leaders de l’opposition ont été arrêtés, notamment à Douala, la capitale économique. Ces arrestations interviennent à la veille de la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle, prévue le 27 octobre.

Principaux leaders arrêtés :

  1. Anicet Ekane : Figure de proue de l’Union pour le Changement (UPC), il est un soutien de longue date du candidat Issa Tchiroma Bakary.
  2. Djeukam Tchameni : Également membre influent de l’UPC, il a été interpellé lors des manifestations à Douala.
  3. Jean Calvin Aba’a Oyono : Professeur et cadre de l’UPC, il a été arrêté à son domicile à Yaoundé par des hommes en civil. Son arrestation a été particulièrement médiatisée en raison de son statut académique et de ses prises de position publiques en faveur de la transparence électorale.  

Ces arrestations ont été dénoncées par leurs partis respectifs, notamment le MANIDEM, qui les qualifie d’« abusives » et d’« intimidations » visant à dissuader les Camerounais de revendiquer la vérité des urnes. 

Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a justifié ces interpellations en les qualifiant de mesures préventives contre des tentatives d’incitation à la violence sous couvert de manifestations.  

La Cour constitutionnelle doit annoncer le résultat officiel ce lundi 27 octobre.

Mais quelle que soit l’issue, le Cameroun ne sera plus tout à fait le même.

Le 26 octobre 2025 restera comme le jour où le peuple camerounais, longtemps contenu, a osé défier la peur.

Un jour de douleur, mais aussi de courage  celui d’un peuple qui veut enfin écrire sa propre histoire.

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