Dans les pays nordiques, l’égalité entre femmes et hommes dans le sport est depuis longtemps une priorité nationale. La Suède, la Norvège ou encore le Danemark ont investi massivement dans les infrastructures, la formation et la visibilité des athlètes féminines.
Résultat : les équipes nationales y bénéficient d’un statut égalitaire, tant en matière de salaires, de conditions d’entraînement que de reconnaissance médiatique.
Aujourd’hui, ce modèle commence à inspirer le continent africain.
Les récentes performances du Cap-Vert et du Malawi rappellent que, même sans budgets colossaux, la détermination et la volonté politique peuvent transformer le paysage du sport féminin.
Des initiatives locales émergent, souvent soutenues par des partenariats scandinaves :
- En Zambie, un programme financé par la Norvège forme des entraîneuses pour les clubs féminins.
- En Kenya, la Suède soutient la Ligue des filles de Mathare, un projet de football éducatif dans les bidonvilles de Nairobi.
- Au Ghana, un échange avec des clubs danois favorise le développement des jeunes footballeuses rurales.
Ces collaborations illustrent une conviction commune : le sport est un levier d’émancipation, d’éducation et de leadership.
Pour de nombreuses jeunes Africaines, voir le Cap-Vert ou le Malawi se qualifier pour la WAFCON 2026, c’est plus qu’une victoire sportive c’est la preuve que tout devient possible.


