Un trésor vieux de 3 000 ans, un “bracelet”qui date de la 21e dynastie de 1070 à 945 avant J.C a mystérieusement disparu du musée égyptien du Caire, plongeant le monde de l’archéologie dans l’inquiétude. Le bracelet en or du pharaon Amenemope, orné de perles de lapis-lazuli et de motifs hiéroglyphiques, a été volé alors qu’il était en préparation pour une exposition à Rome prévue le mois prochain.

« C’est un choc pour nous tous. Cet artefact est unique au monde et représente un pan essentiel de notre patrimoine », a déclaré le Dr Hala Mostafa, conservatrice en chef du musée. « Nous faisons tout notre possible pour le retrouver et renforcer la sécurité de nos collections. »
Le vol s’est produit dans le laboratoire de restauration du musée, où plusieurs artefacts étaient préparés pour le transport. Selon une source proche de l’enquête, les caméras de surveillance ont montré une activité suspecte la nuit précédente, mais il est encore trop tôt pour identifier le coupable.
Le bracelet, retrouvé dans la tombe d’Amenemope dans les années 1940, avait été soigneusement conservé depuis. Sa disparition soulève des interrogations sur la sécurité des musées égyptiens et sur les risques liés au transport international d’artefacts anciens.
Le ministère du Tourisme et des Antiquités a diffusé des photos du bracelet à tous les postes frontières, aéroports et ports, espérant prévenir toute tentative de contrebande. « Nous travaillons main dans la main avec la police, les douanes et les experts archéologiques pour résoudre ce mystère au plus vite », a précisé le ministre dans un communiqué officiel.
L’événement a également provoqué une onde de choc parmi les passionnés d’histoire et les touristes. « C’est un trésor inestimable, un symbole de notre civilisation », a déclaré Layla Ahmed, guide touristique au Caire. « Perdre un tel artefact serait irréparable pour notre patrimoine et pour le monde entier. »
L’enquête est en cours, et la communauté internationale suit de près cette affaire, espérant que le bracelet pourra être récupéré avant qu’il ne disparaisse dans le marché noir de l’art ancien.