Le paysage politique ivoirien a été secoué par l’annonce du Conseil constitutionnel qui a déclaré irrecevables les candidatures de deux figures majeures de l’opposition, l’ancien président Laurent Gbagbo et le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam. Leur exclusion de la course à l’élection présidentielle d’octobre prochain redéfinit les dynamiques de la compétition.
La décision du Conseil constitutionnel, instance suprême chargée de valider les candidatures, met fin au suspense pour de nombreux observateurs. Laurent Gbagbo, qui avait effectué son retour en politique après son acquittement par la Cour pénale internationale, et Tidjane Thiam, figure montante de l’opposition, étaient considérés comme des rivaux de poids pour l’actuel chef de l’État.
Tidjane Thiam
Cette exclusion laisse en lice un éventail de candidats qui tenteront de se mesurer au président Alassane Ouattara, en quête d’un nouveau mandat. Parmi les personnalités dont la candidature a été validée, on retrouve Simone Gbagbo, l’ancienne Première Dame, mais aussi d’autres figures de la politique ivoirienne comme Jean Louis Billon, Ahoua Don Bello et Henriette Lagou Adjoua.
Le rejet de ces candidatures clés, notamment celle de Tidjane Thiam, à la tête d’un parti historique comme le PDCI, risque d’attiser les tensions politiques et de susciter des réactions au sein de l’opposition. Alors que le pays se prépare à un scrutin sous haute surveillance, l’absence de ces deux poids lourds de la scène politique pourrait considérablement influencer l’issue de l’élection et la participation des électeurs.